RUDE, François

Collection : Pensionnaires de l'Académie de France à Rome - Voir les autres notices de cette collection Notice créée le 16/11/2016

Identité

Nom de Famille : RUDE
Prénom : François
Date de naissance : 4 janvier 1784
Lieu de naissance : Dijon (Côte d’Or)
Date de décès : 3 novembre 1855
Lieu de décès : Paris
Genre : M

Famille

Père : Antoine. Chaudronnier-forgeron-serrurier-poëllier. Il a une entreprise de chauffage.

Etudes

Discipline : SCULPTURE
Lieu d'études :

Apprentissage chez son père, 1784. 
École des beaux-arts de Dijon, atelier Claude-François Devosge, 1800.
Il vient à Paris avec une lettre de recommandation pour Vivant Denon qui le recommande à Pierre Cartellier. Il fréquente son atelier de la Sorbonne de 1807 à 1809. Il travaille quelques temps dans l’atelier d’Edme Gaulle. 
École de peinture, de sculpture et d’architecture de Paris, de 1809 à 1812.

Maître : Louis-Guillaume Moitte, Antoine Chaudet, Jean-Antoine Houdon.

Prix (date et sujet)

Date du Prix de Rome : 1812
Sujet du Prix : Le berger Aristée déplorant la perte de ses abeilles
Date d'arrivée à Rome :

La situation politique empêche son départ à Rome en 18141(Les Cent jours). Il  est conduit à s’exiler de 1814 à 1827 avec la famille Frémiet à Bruxelles en raison de son engagement en faveur de Napoléon I. Il a un atelier et des commandes officielles pour la famille royale belge (9 bas-reliefs pour le Palais de Tervuren entre 1819 et 1827).

 
Séjour à Rome : Ne vient pas à Rome

Carrière

Carrière : Sculpteur
Salons, expositions :

Il participe aux salons à partir de 1827, 1828, 1831, 1833, 1834, 1838, 1848, 1852 ; à l’Exposition Universelle de 1855, (membre du jury d’admission en 1855), 1857 (posthume). Membre du Comité de la  Fondation Taylor. 

 
Oeuvres représentatives :

Il fait un bas-relief de la Colonne de la Grande Armée (avec Gaulle entre 1807 et 1810) ; après 1827, une statue de la Vierge immaculée pour l’église Saint-Gervais à Paris et Mercure attachant sa sandale, 1828 ; un buste de La Pérouse, 1835 ; Prométhée animant les arts, pour le Palais Bourbon, 1833-1836 ; Le départ des volontaires de 1792 (la Marseillaise) pour l’Arc de Triomphe de l’Étoile1833 -1836; des sculptures décoratives pour l’Église de la Madeleine entre 1835 et 1840 (travaux commencés par Jean-Baptiste Roman) ; l’Amour dominateur du Monde pour le musée de Dijon, 1850 ; la statue du maréchal Ney pour l’avenue de l’Observatoire à Paris, 1853.

 
Enseignement : Il forme de nombreux élèves dans son atelier bruxellois. Il dirige un atelier privé à Paris entre 1842 et 1852.
Distinctions : Grande médaille d’honneur à l’Exposition universelle de 1855.
Bibliographie :

AJ 52 / 329 Bénézit, Lami.
de Fourcaud, Louis, Rude sculpteur, ses œuvres et son temps, Paris : Librairie de l’art ancien et moderne, 1904.
Quarré, Pierre, «François Rude et le milieu artistique dijonnais». Le Dessin n°14, 1948.
Quarré, Pierre, Georgel, Pierre, François Rude, 1784-1855,  Musée de Dijon, commémoration du centenaire, 1988. 
Van Ypersal de Strihon, Anne, «L’œuvre de François Rude au Palais royal de Bruxelles». BSHAF 1987. 

 
Notes :

1)  Lapauze t. II, p. 99 et p. 118. Correspondance de Guillon-Lethière et du Ministère.

 

Situation

Siècle : XIX
Gouvernement de l'époque : Premier Empire : Napoléon 1er, 18 mai 1804-4 avril 1814.
Autorités de tutelle : Ministère de l’Intérieur, 3e division : Barbier-Neuville. Bureau des beaux-arts : Amaury-Duval.
Secrétaire de l'Académie des Beaux-arts : Joachim Lebreton (1803-1815)
Directeur de l'Académie de France à Rome : Guillaume Guillon-Lethière (1807-1816).Villa Médicis