TAUNAY, Auguste-Marie
Collection : Pensionnaires de l'Académie de France à Rome - Voir les autres notices de cette collection Notice créée le 22/11/2016Identité
Famille
Un frère, Nicolas-Antoine (1755-1830), pensionnaire à l’Académie de France à Rome en 1784.
Etudes
Prix (date et sujet)
Le 19 septembre 1792, le ministre de l’Intérieur Roland écrit à Le Brun pour lui demander de signer les passeports des élèves qui doivent se rendre à Rome pour remplir les places de pensionnaires. Il s’agit de Landon (peinture), Taunay (sculpture), Normand (architecture). Les circonstances politiques empêchent leur départ1.
Carrière
Auguste-Marie Taunay « Est parti pour combattre nos ennemis. De retour des armées, il n’a cessé de travailler. Il fréquente les écoles du modèle et des statues antiques »2. Sculpteur suppléant à la Manufacture nationale de Sèvres entre 1802 et 1814. En 1816, il accompagne son frère Nicolas-Antoine au Brésil. Il travaille également avec Augustin-Henri Grandjean de Montigny qui arrive la même année à Rio de Janeiro.
PV. X, 1, 157. Corr. XVII, 199-201. Lami, 2, 285-287.
1) Arrêté du Directoire sur la réorganisation de l’École de Rome daté du 9 septembre 1798. Corr. AFR, tome XVII, p.190. Art. 6. « Pour former dès la première année du rétablissement de l’École de France à Rome le nombre de quinze pensionnaires déterminé ci-dessus, ceux des élèves artistes qui ont précédemment joui de la pension à Rome et auxquels elle est maintenue pour cinq années par la précédente loi du 1er juillet 1793 (v.st.) qui l’a fixée à deux mille quatre cents francs par an, sont admis à retourner à l’École de Rome jusqu’à l’achèvement des dites cinq années pour y réparer les pertes résultant de l’interruption de leurs études.
Art. 7. Ces anciens pensionnaires, réduits actuellement à neuf, sont les citoyens Lafitte, peintre, Bridan, sculpteur, Lagardette, architecte, Thévenin, peintre, Gois et Lémot, sculpteurs, qui ont remporté les grands prix au mois de décembre 1791 ; les citoyens Landon, Taunay et Lenormand, peintres pour prix remportés en 1792.
C’est un vœu pieux au regard de l’article 15 de l’Arrêté du Directoire : «Le Palais national de France à Rome, d’après le rapport desdits commissaires, étant peu propre à recevoir le nombre actuel des élèves artistes, et notre École des arts pouvant être plus avantageusement placée dans l’édifice de la Villa Médicis, le ministre de l’Intérieur est autorisé à concerter avec le ministre des Relations extérieures les moyens d’opérer cet échange avec le gouvernement toscan». Tractations qui dureront jusqu’en 1803.
2) Rapport de Suvée au Ministre de l’intérieur en 1793, in Lapauze, p.467.